Critiques d'arts

Articles de presse et critiques d'arts concernant les peintures de Capma.

André RUELLAN (Mars 2007)

Cette fois encore, l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen et son professeur Guy Chaplain sont en droit de se réjouir d'avoir formé et révélé une artiste telle CAPMA.
En effet, par l'enseignement pur et nécessaire, cette artiste s'est ménagée un cheminement créatif de belle ordonnance en déposant en ses oeuvres tout ce que le libre esprit d'un créateur est en droit et en devoir d'exprimer et de faire partager.
Et le plus remarquable en la matière, ce sont les affinités plastiques et chromatiques des peintures, dessins et pastels de CAPMA, qu'il s'agisse d'abstrait ou de figuratif.
Dans ces deux matières, la palette des couleurs conserve sont harmonie particulièrement moderne et ses sources audacieuses autour d'un graphisme troublant et enveloppant, où se déterminent les mêmes rythmes et les mêmes compositions dont l'apparence décidée bouleverse le regarde et séduit la pensée.
Les éclats de lumière, l'équilibre des masses accentuent mieux encore cette puissance continuité de style et de volonté, au gré d'oeuvres jamais détachées, mais dotées d'une profusion d'éclats et d'attraits maniée avec autant de savoir que d'assurance et de vitalité.
Source : www.art-culture-france.com

 

CAPMA

C’est par le biais des cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen que CAPMA s’initia à la pratique de la peinture. Il y a une dizaine d’années, les conseils que lui prodiguèrent  Jean-Pierre Bourquin et Guy Chaplain l’encouragèrent à se lancer dans une démarche personnelle. Bien que tardive, cette formation ne l’empêcha nullement de tenter, à son tour, l’aventure de la création. Par la suite, c’est auprès de François Priser, peintre et pédagogue distingué, qu’elle ressentit le besoin d’enrichir sa technique en s’inscrivant à l’atelier qu’il anime à Duclair. « Chacun de ces artistes m’a appris quelque chose de particulier» commente Capma, consciente de ce qu’elle doit au talent de ses professeurs successifs. En matière d’art, l’émulation naît le plus souvent de l’admiration. C’est  dire combien le choix d’un « maître » est essentiel, pour ne pas dire rédhibitoire. Mais avec les conseils d’un guide, pas question de piétiner ou de lambiner en chemin. 
Stimulée par son entourage, Capma a peu à peu conquis une certaine liberté, sans jamais renoncer à apprendre. Les thèmes qu’elle aborde associent personnages, paysages et motifs architecturaux. La peinture acrylique, dont le séchage s’avère infiniment plus rapide que l’huile, correspond assez bien au tempérament de Capma. «Il m’arrive de partir d’une idée concrète pour aboutir, en cours de route, à tout autre chose, explique-t-elle. Cela ne me gêne nullement, bien au contraire…» C’est un peu comme si la peinture finissait par indiquer sa voie au peintre, à lui ouvrir une fenêtre inattendue sur l’inconnu, lui procurant des sensations qu’elle n’avait pas envisagées au moment de l’idée de départ.
Montrant une prédilection pour le format carré, Capma s’efforce ainsi d’éviter toute monotonie. Sa palette affiche une certaine audace, affichant une prédilection pour les tons chauds, les couleurs vives. Il semble qu’elle s’accomplisse pleinement dans la stylisation des formes et un certain dépouillement, dans la saisie instantanée d’un mouvement, d’un dialogue spontané entres deux personnages, pour prendre un exemple illustré. Outre ses toiles, ses carnets de voyage et ses divers livres d’artiste sont porteurs de belles perspectives car nourris de visions fugitives et de données imaginaires. Nous en avons, page après page, parcouru quelques-uns au point d’y entrevoir une voie tout aussi pertinente que son travail de chevalet. Nul doute que Capma ne doit en rien renoncer à cet aspect de son travail.
Luis PORQUET

 

CAPMA
Paintings and travelogues

It was by means of classes at the Ecole des Beaux-Arts in Rouen that CAPMA began painting. About ten years ago, advice from Jean-Pierre Bourquin and Guy Chaplain encouraged her to develop a personal approach. Although late, this education in no way prevented her from in turn undertaking the adventure that is creating. Subsequently, it was with François Priser, the painter and distinguished pedagogue, that she felt the need to enrich her technique by enrolling in the workshop he took in Duclair. “Every one of these artists taught me something in particular” says Capma, aware of what she owes to the talent of her successive teachers. In the domain of art, emulation is most often born of admiration, which goes to show that the choice of a “master” is essential, not to mention crippling. But with the advice of a guide, there is no question of loitering or dilly-dallying along the way.


Encouraged by those around her, Capma gradually gained a certain freedom, without ever giving up learning. The themes she treats associate characters, landscapes and architectural motifs. Acrylic painting, which dries infinitely quicker than oil, corresponds quite well to Capma’s temperament. “Sometimes I start off with a concrete idea that, along the way, turns out to be something completely different,” she explains. “It doesn’t bother me at all, quite the opposite in fact…” It is a little as if the painting ultimately showed the painter the way, opening up an unexpected window into the unknown, and eliciting sensations she hadn’t envisaged when forming the idea at the outset.
As the artist shows a predilection for the square format, Capma strives to avoid all trace of monotony. Her palette of colours displays a certain audacity, revealing a partiality for warm hues and bright colours. It seems she is perfectly fulfilled in the stylisation of shapes and generating a certain starkness, as well as in the instantaneous capturing of a movement or spontaneous dialogue between two characters, to use an illustrated example. Aside from her canvases, her travelogues and various artists’ books present attractive prospects in that they are nourished by fleeting visions and imaginary details. We browsed through a few of them, page after page, to the point of perceiving them to be a path as relevant as her easel work. Without a doubt, Capma must by no means renounce this aspect of her work.

Luis PORQUET

Source : www.art-culture-france.com